Résumé :
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Initialement publié en 2000, cet ouvrage défendait l'idée que la nation était une figure centrale de la modernité. Après l'éclatement de l'Union soviétique et de la Yougoslavie dans les années 1990, la décennie écoulée a confirmé cette hypothèse avec la montée des courants indépendantistes en Europe (Ecosse, Flandre...) et la persistance dans le reste du monde de revendications nationalistes (Kurdistan, Tibet...). Vingt-cinq nouveaux Etats ont vu le jour au cours des vingt dernières années, signe éloquent de la vitalité du principe d'autodétermination. Une double perspective guide la réflexion d'Alain Dieclzhoff: comprendre les ressorts cachés (sociaux, culturels) des dynamiques identitaires, du Kosovo à la Catalogne, de la Flandre à la Corse; s'interroger sur la manière dont les sociétés peuvent répondre au défi du pluralisme national. Car aujourd'hui ni le libéralisme, ni le républicanisme, ni le multiculturalisme ne sont à la hauteur des enjeux. Seule la construction d'Etats démocratiques multinationaux serait à même de prévenir l'exacerbation des tentations sécessionnistes.
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